Vingt start-ups, dix suisses et dix américaines, ont une minute pour convaincre un jury et le public que leur idée va révolutionner le futur de la Health Tech.
Hier soir, swissnex organisait son annuelle Pitch Night en collaboration avec VentureLab. Le concept est simple : vingt start-ups, une minute pour convaincre. Simple, quand on se trouve dans le public confortablement installé à une table en train de siroter un Cosmo. Moins simple quand on est le/la représentant(e) d'une start-up qui doit résumer des années de travail et de recherches en une minute. Une minute, c'est court. Très court. Et c'est là que les talents oratoires et la capacité de synthétiser font une réelle différence. En une minute, il ne s'agit pas de présenter en détails les activités de sa société (quasiment impossible, surtout dans un domaine aussi complexe que la Health Tech), mais bien de séduire de potentiels investisseurs qui se trouvent dans la salle pour qu'ils vous approchent durant les sessions de networking qui jalonnent la soirée. Il faut se différencier d'une manière ou d'une autre : soit en faisant rire, soit en étant percutant. Petite parenthèse en parlant d'humour, la modératrice de la soirée, Jen Bock - avocate chez McDermott Will & Emery - n'en manquait pas. De talent non plus. Elle a animé la soirée de main de maître, sans fausse note malgré la difficulté de l'exercice (il faut dire que l'art oratoire est une sorte de must have pour une avocate...). Parmi les projets pitchés durant la soirée, dont par exemple des injections mammaires pour aider le corps à se reconstruire après une mastectomie, un scanner permettant de détecter la maladie d'Alzheimer vingt ans avant les premiers effets cognitifs ou un robot qui aide les personnes en chaise roulante, deux ont reçu un prix, celui du jury et celui du public. Le prix du jury a été décerné à une start-up suisse, Restistell, qui développe un appareil de diagnostic d'antibiogramme de sensibilité aux antibiotiques et celui du public à Limax Biosciences, une start-up américaine (of course) qui développe un adhésif chirurgical qui peut être utilisé pour réparer les organes internes. Nul doute qu'avec ces petits génies, et quelques millions d'investissement, notre santé est entre de bonnes mains.
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